Comme en 2016, Mercure, la plus discrète des planètes, se distingue en 2019
et passe devant le Soleil le 11 novembre,
Vénus pendant l'été se trouve près du Soleil à l'opposé de la Terre,
Mars reste loin de la Terre mais "rencontre" Mercure en juin,
Jupiter et Saturne sont proches l'une de l'autre, le matin jusqu'à l’été puis le soir.
Le Soleil a rendez-vous avec la Lune à proximité des nœuds de l'orbite lunaire en janvier, juillet et décembre,
l'année compte trois éclipses de Soleil et deux de Lune (en 2020 il y aura deux éclipses de Soleil mais pas d'éclipse de Lune par l'ombre).
le Passage de MERCURE
la danse de Mercure autour du soleil en 2019 |
le passage vu depuis le centre de la Terre de dix minutes en dix minutes |
On peut noter la forte inclinaison de l'orbite de Mercure: 7°
Mercure comme il apparait au fur et à mesure de la marche du soleil |
visibilité: sur la ligne rouge le passage de Mercure commence, sur la ligne bleue il se termine |
La figure ci-dessus montre en jaune la partie éclairée de la Terre au moment où Mercure est au plus près du centre du Soleil.
Le passage du 11 novembre ne sera vu complètement qu'à la pointe de l'Afrique de l'ouest, en Amérique du sud et centrale et à l'est de l'Amérique du nord.
Le prochain passage aura lieu dans treize ans le 13 novembre 1932 dans la matinée et sera donc visible en Europe et en Afrique.
Le passage du 11 novembre ne sera vu complètement qu'à la pointe de l'Afrique de l'ouest, en Amérique du sud et centrale et à l'est de l'Amérique du nord.
Le prochain passage aura lieu dans treize ans le 13 novembre 1932 dans la matinée et sera donc visible en Europe et en Afrique.
les PLANÈTES
le chemin des planètes en 2019 |
Vénus, magnifique étoile du berger le matin en compagnie de Jupiter et Saturne aux mois de janvier, février et mars se cantonne par la suite de l'autre coté du Soleil jusqu'au mois de novembre où elle devient une belle étoile du soir et retrouve Jupiter et Saturne.
Elle ne montre pas ses "cornes" cette année. En 2020 par contre, lorsqu'elle se rapprochera de la Terre, on pourra voir dans un petit instrument les phases d'une "deuxième lune" dans le ciel.
Elle ne montre pas ses "cornes" cette année. En 2020 par contre, lorsqu'elle se rapprochera de la Terre, on pourra voir dans un petit instrument les phases d'une "deuxième lune" dans le ciel.
Vénus en 2019, de 7 jours en 7 jours |
Vénus en 2020 avec ses cornes d'avril (le soir) à septembre (le matin) |
La conjonction supérieure de la planète se produit le 14 août 2019 date qui est le 226ème jour de l'année. Cette durée coïncidant à un jour près avec la révolution sidérale de la planète (225 jours), Vénus occupe donc presque exactement le 1er janvier la même position que le 14 août, jour de la conjonction.
2019 n'est pas une bonne année pour Mars qui reste loin de la Terre.
L'opposition de Jupiter a lieu le 10 juin et celle de Saturne un mois plus tard le 9 juillet: les observations sont à prévoir au milieu de la nuit pendant l'été mais les deux planètes seront plutôt basses sur l'horizon car elles voisinent avec le solstice d'hiver. Cette circonstance favorise les habitants de l'hémisphère sud qui les verront très hautes.
La figure ci-dessous montre, jour après jour, la position évolutive des planètes et de la Lune le long de l'écliptique par rapport au Soleil, celui-ci occupant l'axe central. Il s'agit de coordonnées écliptiques. La moitié invisible du ciel est quadrillée.
18 juin 2019 22h00, rapprochement Mercure-Mars |
Les pointillés blancs donnent la position de la Lune jour après jour. Pour les planètes la fréquence est de trois jours en trois jours. On peut constater la variation de l'espacement des positions de Mercure suivant la vitesse apparente de la planète selon qu'elle est proche de la conjonction supérieure (30/01, 21/05, 4/09) ou inférieure (15/03, 21/07, 11/11).
Les pointillés rouges en maigre retracent les positions des nœuds de l'orbite lunaire, les pointillés noirs en maigre celles des solstices d'hiver et d'été.
On constate que Jupiter et Saturne restent proches du solstice d'hiver et s'élèvent donc peu dans les ciels de l'hémisphère nord.
Et, comme elles ne s’éloignent pas du nœud descendant, elles font partie du paysage des éclipses de Soleil de janvier et décembre et de l'éclipse de Lune de juillet.
Et, comme elles ne s’éloignent pas du nœud descendant, elles font partie du paysage des éclipses de Soleil de janvier et décembre et de l'éclipse de Lune de juillet.
Le 18 juin Mercure et Mars se "frôlent" à 0.23 degré. |
A partir du 6 juin chaque soir la planète Mercure monte à la rencontre de Mars qui descend vers elle. Mercure, de magnitude +0.2, inférieure à celle de Mars +2, est à surveiller vers l'azimut 110°/120°, soit à l'ouest-nord-ouest. La pleine lune sera gênante avant le 17 juin.
la RECHERCHE de MERCURE
Comme habituel, Mercure se montre pendant plusieurs jours quatre fois dans l'année:
d'abord le soir autour du 27 février et du 17 juin,
puis le matin autour du 13 août et du 27 novembre.
Comme chaque année, le Soleil rencontre à un peu plus de 173 jours d'intervalle les nœuds de l'orbite lunaire. Le calcul, et le tableau de l'écliptique de la figure plus haut, montrent que le Soleil, en 2019, se trouve le 16 janvier au nœud descendant de l'orbite lunaire, le 9 juillet au nœud ascendant et le 30 décembre de nouveau au nœud descendant. A ces dates, l'ombre de la Terre se trouve à l'autre nœud. Les éclipses se produiront donc pendant chaque période de 35 jours centrées sur ces dates, aux moments de la nouvelle lune pour les éclipses de Soleil (6 janvier, 2 juillet et 26 décembre) et de la pleine lune (21 janvier et 16 juillet) pour les éclipses de Lune.
Il y a donc une éclipse du Soleil le 6 janvier avant son passage au nœud descendant suivie, quinze jours plus tard, d'une éclipse de Lune le 21 janvier après le passage de l'ombre de la Terre au nœud ascendant.
Puis une éclipse du Soleil le 2 juillet avant son passage au nœud ascendant suivie, quinze jours plus tard, d'une éclipse de Lune le 16 juillet après le passage de l'ombre au nœud descendant.
Enfin une éclipse du Soleil le 26 décembre avant son passage au nœud descendant (l'éclipse de Lune correspondante se produira quinze jours plus tard le 10 janvier 2020 mais ne sera qu'une éclipse par la pénombre).
L'éclipse de Soleil du 6 janvier avant le nœud descendant est la première d'une fratrie, série courte de 4, descendante du nord au sud: elle concerne donc l'extrême hémisphère nord et l'Asie. Le Soleil vient de passer au périgée, son diamètre est donc maximum à 32.5'. La lune se trouve presque à son apogée, son diamètre est minimum, 29.7': l'éclipse n'est que partielle car le cône d'ombre de la Lune passe au dessus de la Terre.
La très belle éclipse totale de la Lune du 21 janvier est visible en Europe avant son coucher. C'est un numéro 3.
Ces deux éclipses ont été décrites dans l'article du présent blog en date du 01/05/2019 intitulé "l'éclipse de Lune du 21 janvier 2019".
L'éclipse de Soleil du 2 juillet avant le nœud ascendant est le numéro 2 de la série ascendante du sud au nord commencée le 13 juillet 2018 avec le chevauchement de l'été 2018, anomalie qui sera réparée à l'été 2020 (voir à ce sujet l'article du présent blog en date du 10/07/2018 intitulé "les trois éclipses de l'été 2018" et celui en date du 11/02/2015 intitulé "le subtil mécanisme des éclipses de Soleil en séries"). Elle concerne l'hémisphère sud et sera visible au Chili et en Argentine.
Le Soleil passera à l'apogée deux jours plus tard, son diamètre est minimal à 31.5' et la Lune n'est pas loin de son périgée avec un diamètre presque maximal de 32.5': l'éclipse est totale.
Il y a donc une éclipse du Soleil le 6 janvier avant son passage au nœud descendant suivie, quinze jours plus tard, d'une éclipse de Lune le 21 janvier après le passage de l'ombre de la Terre au nœud ascendant.
Puis une éclipse du Soleil le 2 juillet avant son passage au nœud ascendant suivie, quinze jours plus tard, d'une éclipse de Lune le 16 juillet après le passage de l'ombre au nœud descendant.
Enfin une éclipse du Soleil le 26 décembre avant son passage au nœud descendant (l'éclipse de Lune correspondante se produira quinze jours plus tard le 10 janvier 2020 mais ne sera qu'une éclipse par la pénombre).
L'éclipse de Soleil du 6 janvier avant le nœud descendant est la première d'une fratrie, série courte de 4, descendante du nord au sud: elle concerne donc l'extrême hémisphère nord et l'Asie. Le Soleil vient de passer au périgée, son diamètre est donc maximum à 32.5'. La lune se trouve presque à son apogée, son diamètre est minimum, 29.7': l'éclipse n'est que partielle car le cône d'ombre de la Lune passe au dessus de la Terre.
La très belle éclipse totale de la Lune du 21 janvier est visible en Europe avant son coucher. C'est un numéro 3.
Ces deux éclipses ont été décrites dans l'article du présent blog en date du 01/05/2019 intitulé "l'éclipse de Lune du 21 janvier 2019".
L'éclipse de Soleil du 2 juillet avant le nœud ascendant est le numéro 2 de la série ascendante du sud au nord commencée le 13 juillet 2018 avec le chevauchement de l'été 2018, anomalie qui sera réparée à l'été 2020 (voir à ce sujet l'article du présent blog en date du 10/07/2018 intitulé "les trois éclipses de l'été 2018" et celui en date du 11/02/2015 intitulé "le subtil mécanisme des éclipses de Soleil en séries"). Elle concerne l'hémisphère sud et sera visible au Chili et en Argentine.
Le Soleil passera à l'apogée deux jours plus tard, son diamètre est minimal à 31.5' et la Lune n'est pas loin de son périgée avec un diamètre presque maximal de 32.5': l'éclipse est totale.
2 juillet 2019, géométrie de l'éclipse vue du Soleil |
2 juillet 2019 19h21 TU |
2 juillet 2019, la fin de l'éclipse totale est visible au Chili et en Argentine |
L'éclipse de Lune qui suit est un numéro 3. C'est une forte éclipse partielle visible en Europe après le lever. Il faut en profiter car la prochaine éclipse par l'ombre est annoncée pour fin mai 2021, elle sera totale et concernera les observateurs riverains du Pacifique seulement!
16 juillet 2019, éclipse partielle de Lune, maximum à 23h31 CEST |
visibilité: sur la ligne rouge la lune commence à être éclipsée, sur la ligne bleue c'est la fin de l'éclipse |
L'éclipse de Soleil du 26 décembre appartient à la série inaugurée le 6 janvier de l'année: c'est le numéro 2. Elle concerne donc l'hémisphère nord dans une partie plus méridionale, de l'Arabie à Bornéo. Le Soleil qui s'approche du périgée a un fort diamètre de 32.5' plus important que celui de la Lune, 31.1': l'éclipse est annulaire.
26 décembre 2019, géométrie de l'éclipse vue du Soleil |
26 décembre 2019 5h14 TU |