jeudi 27 février 2025

L'astronome amateur et l'année 2025 partie1

 

A Stonehenge, 2024 et 2025 années de lunistice et de réglage de la marque des nœuds

2025: Pleines Lunes très hautes dans les ciels d'hiver et très basses dans les ciels d'été pour l'hémisphère nord.

Voir à ce sujet les articles précédents sur Stonehenge et sur le lunistice.

2025 Pâques tardif le 20 avril (plus tardif cinq années seulement sur 50)

 


Le Soleil est à son maximum d'activité en juillet dans le cycle de 11 ans. Mars au plus près de la Terre à mi-janvier tient compagnie à Castor et Pollux en hiver. La Terre passe dans le plan des anneaux de Saturne fin mars mais il faut attendre novembre pour que la planète soit visible et montre l'ombre très ténue de ses anneaux sur son disque.

Éclipses de Lune le 14 mars, de Soleil le 29, de Lune le 7 septembre, de Soleil le 21, voir partie 2.



Saturne Mercure et Vénus opèrent une boucle simultanément en mars/avril

Mercure se montrera en août et novembre en faisant ses deux autres boucles

L'"écheveau" en jaune clair est la trace de la Lune au long de l'année. Celle-ci éclipse Saturne le 4 janvier entre 17h19 et 18h28 TU







Vénus visite Saturne en janvier et de nouveau fin avril, Jupiter en août mais Mars seulement le 7 janvier 2026


Trajectoires géocentriques: pour Mercure périodes de visibilité en pointillé gras

Vénus est l'astre qui se rapproche le plus de la Terre (hormis la Lune), son diamètre apparent varie de 59 secondes d'arc le 23 mars à 10 le 6 janvier 2026

 
 
 Trajectoires géocentriques "arrangées" des planètes proches: Mercure 3 boucles bleues, Vénus 5 boucles blanches, Mars 7 boucles rouges

En vertu de la troisième loi de Kepler, notant "a" le rayon en unité astronomique de l'orbite d'une planète dont l'orbite serait circulaire, sa révolution synodique exprimée en années terrestres vaut (a^3 + rac(a^3) ) / abs(1-a^3). La révolution synodique des planètes proches sont 0.3173 pour Mercure, 1.5987 pour Vénus et 2.1354 pour Mars. 

D'autre part, à l'instant "t", dans un repère géocentrique, la distance à la Terre s'obtient par la formule:

 rac(1 + a^2 + 2a*cos(K*t) ) où K = (1 - rac(a^3) ) / rac(a^3). Elle contient un terme périodique en cos(K*t).

 L'angle du "rayon vecteur" vaut arctan( (a*sin(t / rac(a^3) ) + sin(t) ) / (a*cos(t / rac(a^3) ) + cos(t) ) ).

Les termes périodiques ont pour coefficients 3.1520 pour Mercure, 0.6256 pour Vénus et 2.1353 pour Mars.

Ils sont très proches de trois planètes fictives dont les demi-grands axes seraient respectivement 0.39685 au lieu de 0.3871, 0.72349 au lieu de 0.7233 et 1.52055 au lieu de 1.5237 et dont les termes périodiques auraient alors pour coefficients: 3.0, 0.625 et 2.143.

Ces trois planètes fictives auraient la particularité de présenter des boucles très semblables à celles des trois planètes réelles mais avec des trajectoires géocentriques fermées.

La plus proche du Soleil ferait exactement autour de la Terre TROIS boucles en un an,  la suivante CINQ boucles en huit ans et la troisième SEPT boucles en quinze ans.

Pourquoi cette suite d'entiers impairs 3, 5, 7? Comment s'explique cette proximité entre les planètes réelles et celles fictives mais très voisines, calculées et dessinées plus haut? Un phénomène de résonance lors de l'accrétion des planètes telluriques?


Vénus descend vers Mercure

Mercure monte vers le couple Jupiter et Vénus


Cinq occasions d'apercevoir Mercure

 

Suite en partie 2





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